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GESTION DE PRODUCTION
Le·la développeur·euse de formats est chargé·e de concevoir ou d’adapter des formats de programmes audiovisuels, de réaliser l’argumentaire de vente, voire de produire un pilote de ces formats, de vendre ces formats aux diffuseurs et distributeurs.
La conception ou l’adaptation d’un format consiste à mener une veille stratégique et commerciale, à développer un réseau national et international de professionnel·le·s du format, à élaborer ou adapter un concept, à étudier la faisabilité financière et organisationnelle du format, à encadrer l’écriture de la bible du format (le document qui décrit tout ce qui fait l’identité du format : architecture/structure, rythmes, couleurs, musiques…).
Parcours pour accéder :
- Le Certificat de qualification professionnelle (CQP) Développeur de formats audiovisuels et numériques a été créé par la CPNEF le 15/09/2016
- La CPNEF (commission paritaire nationale emploi, formation est une instance chargée de définir la pratique de branche audiovisuelle, cinéma, spectacle vivant) a agréé le CELSA pour délivrer la formation et l’accompagnement VAE menant à la certification CQP Développeur de formats.
La·le régisseur·euse général·e prépare et organise les moyens matériels de la production d’un ou plusieurs films ou programmes audiovisuels dans le respect d’un planning et d’un budget.
Il·eIle intervient principalement pendant la phase de production : préparation et tournage.
Parcours pour accéder :
Après le bac
Aucun établissement ne délivre de titre de régisseur général. Le métier s’apprend sur le terrain. Il est toutefois possible, voire conseillé, d’avoir suivi des cursus préparant aux métiers du spectacle, par exemple : 2 ans pour le BTS métiers de l’audiovisuel, option gestion de production ; 5 ans pour un master en cinéma et audiovisuel ou le diplôme de la Fémis (École nationale supérieure des métiers de l’image et du son).
Bac + 2
BTS Métiers de l’audiovisuel option technique d’ingiénierie et exploitation des équipements LPO de Pointe-Noire
Bac + 5
Master mention cinéma et audiovisuel
Diplôme de l’École cinéma et audiovisuel
Diplôme de l’École nationale supérieure Louis Lumière spécialité cinéma
Bac + 6
Diplôme de l’École nationale supérieur des métiers de l’image du son (FEMIS) spécialité production
Une carrière à étapes
Impossible de s’improviser à la régie générale du jour au lendemain. On commence habituellement comme stagiaire avant de pouvoir prétendre à un poste de régisseur adjoint. Souvent on devient régisseur général après être passé par un poste de régisseur du son, de la lumière, de la machinerie.
Profession réglementée
Au bout de 2 ans, le Centre national de la cinématographie (CNC) délivre une carte d’identité professionnelle (CIP). Mais ce n’est qu’après encore 4 ou 5 ans que le postulant pourra accéder au titre de régisseur général. Les plus doués pourront ensuite s’orienter vers la direction de production, métier plus stable et plus rémunérateur…
Salaire : débutant 1200 euros brut la semaine
Le·la responsable de production établit un devis, puis prépare et assure le suivi des moyens humains, matériels et financiers de la production d’un ou plusieurs films ou programmes audiovisuels dans le respect d’un planning et d’un budget de production et, le cas échéant, de postproduction.
Il·elle intervient principalement pendant les phases de la production : pendant la préparation pour établir une estimation des moyens et réserver ces derniers, puis pendant le tournage pour gérer la production.
Parcours pour accéder :
Après le bac
Un BTS prépare à ce métier.
- BTS métiers de l’audiovisuel option gestion de production ou option techniques d’ingénierie et exploitation des équipements. La licence pro production et diffusion télévisuelles et plusieurs masters complètent cette formation, à l’image des masters pro arts du spectacle.
Vous pouvez aussi vous tourner vers les diplômes d’écoles spécialisées :
- ENSMIS (École nationale supérieure des métiers de l’image et du son) ;
- ESRA (École supérieure de réalisation audiovisuelle) ;
- ESEC (École supérieure d’études cinématographiques).
Salaire débutant: Salaire brut mensuel 2400 euros. Mais ce montant varie sensiblement en fonction du type de production et du domaine d’activité (télé, clip, film institutionnel, cinéma…).
Le directeur de production assume les responsabilités de la préparation, de la gestion budgétaire et du bon déroulement d’une production, de la phase de pré-production jusqu’à la fin des prises de vues et généralement jusqu’à la livraison du film. Il intervient dans tous les domaines de la production audiovisuelle : cinéma, fiction, documentaires.
Ses collaborateurs directs sont le régisseur général, l’administrateur de production, le secrétaire de production ainsi que l’assistant réalisateur
Le directeur de production intervient dès la phase de préproduction pour le compte d’un producteur et d’une société de production. A partir d’un scénario, il procède au «dépouillement» technique sous l’angle des coûts probables des scènes et séquences afin de réaliser une estimation d’un film. Cette estimation permet au producteur d’avoir un cadre financier plus précis. Le directeur de production gère et affine le budget du film qui représente un équilibre précaire entre la volonté artistique du réalisateur et une réalité budgétaire, fixée par le producteur. Une fois le projet entré dans la phase de production, le directeur de production prend en charge la gestion concrète.
Parcours pour accéder :
Il est conseillé après le BTS audiovisuel de pousuivre vers Licence et Master cinéma audiovisuel. Une experience professionnelle dans la production est souhaitée.
Le CIFAP – Centre International de Formationb audiovisuel propose des sessions de formation d’une durée de 210h qui s’adresse à des professionnels ayant une solide expérience dans la procution.
Salaire débutant: Le salaire moyen d’un(e) directeur(trice) de production est estimé à plus de 5 000 € bruts par mois. Mais ce montant varie sensiblement en fonction du type de production et du domaine d’activité et de son expérience (télé, clip, film institutionnel, cinéma…).
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